Mine Ömer
L’Amour Commence Par les Solitudes Longues, Comme la Paix…
La vie fait chanter les chansons qui se rougissent de pleurer
Pendant les guerres Lee, où volent les oiseaux ?
Ces ténèbres qui crachent cette grande solitude en nous
Les hirondelles se mêlent parmi nous
L’homme, refuge des longues solitudes
Les portes sont nues
L’esprit transperce de froid de mordre le cri congelé
S’il lâche la souffrance dans sa poitrine, le précipice tombe dans la chambre
Le dénuement est un incendie aux yeux morts
Les précipices les plus folles
A la voix sang, aux jambes longues
Les guerres se tournent à nos alentours
Qui font mal à toutes les langues…
Lee, rappelle-toi notre treize âge qui sort vivant du refuge de pierre
La solitude que nous avons embrassée
C’étaient nos pères enterrés aux tombeaux qui n’étaient plus retournés aux guerres
Nous sommes maintenant une lettre de longueur de quarante ans de la paix
Nous pouvons dire aime aux heures précoces du matin, aux pavés
Nous pouvons dire aime aux gens vindicatifs
Tu auras froid Lee,
Couvres-toi les heures restées du moins cinq minutes à l’espoir
Nous pouvons toujours dire AIME chez la maison de retraite
Ne regardez pas réciproquement avec la mort Traduction : Mustafa Balel
&
Aşk Uzun Yalnızlıklarla Başlar, Barış Gibi...
ağlamaktan kızaran şarkılar söyletir hayat
savaşlarda Lee, nereye uçar kuşlar
o büyük yalnızlığı içimize tüküren karanlık
kırlangıçlar karışır aramıza
uzun yalnızlıklar sığınağı insan
kapılar çıplak
donan çığlığı ısırmaktan buz keser akıl
göğsündeki acıyı bıraksa odaya düşer uçurum
yoksulluk ölü bakışlı yangın
En deli uçurumlar
kan sesli uzun bacaklı
savaşlar döner etrafımızda
bütün dilleri acıtan...
taş sığnaktan sağ çıkan on üç yaşımızı hatırla Lee...
öptüğümüz o ıssızlığı
babalarımızdı dönmeyen savaşlara gömülü mezarlardan
kırk yıl uzunluğunda bir mektubuz şimdi barışa
sev diyebiliriz günaydına sokak taşlarına
sev diyebiliriz kindar adamlara
üşürsün Lee
umuda beş kalan saatleri ört omuzlarına
yaşlılar evinde ölümle bakışma
SEV diyebiliriz hâlâ ...