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Douleur de mon amour
Et le poème travaille comme la terre
Friable dans la circulation des sèves
Dans la posture de la douleur
Tu partages incessant l’errance rageuse
Tu tiens dans la main ce dernier souffle recueilli
Qui fuit déjà entre tes doigts
Incurve la buée sur la vitre
Dans la main l’aimante même qui se meurt
Quand tu voudrais simplement épouser une terre
Enfin terre à venir de ton nom
Quand tu voudrais seulement
Fondre ici les mots de ta nuit
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